Dans le cadre de la loi de finances pour l’année 2018, un renforcement du dispositif de certification des logiciels de caisse enregistreuse a été lancé. Tous les professionnels ne sont pour autant pas concernés par cette réglementation.
1er critère de certification des logiciels de caisse : le régime de TVA
Le premier élément permettant de déterminer si vous êtes soumis à la certification de votre logiciel de caisse est votre régime de TVA. Ainsi, si vous êtes dans l’un des cas suivants, vous n’êtes pas tenu d’obtenir une certification de votre logiciel de caisse :
non-assujetti à la TVA ;
exonéré de TVA ;
au régime de franchise de TVA ;
au régime du remboursement forfaitaire agricole.
2e critère : le mode de relevé de caisse
L’autre élément qui vous permet de savoir si vous devez faire une demande de certification est votre mode de tenue de caisse :
si vous utilisez des registres papiers ou sous forme de tableurs, vous n’êtes pas soumis au dispositif ;
si vous utilisez un système dédié mais que celui-ci n’automatise pas et n’enregistre pas les données, vous n’êtes pas soumis au dispositif.
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3e critère : la nature de l’activité exercée
La réglementation sur les logiciels de caisse concerne uniquement les professionnels qui ont parmi leurs clients des particuliers. Les commerçants dédiés aux activités B to B ne sont par conséquent pas concernés.
La direction générale des Finances publiques (DGFiP) a mis en ligne sur le site impots.gouv.fr un outil pour aider les professionnels à mieux comprendre le fonctionnement du nouveau dispositif.